LE MAL COURT

Jacques Audiberti


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LE MAL COURT

Pièce en 3 actes de Jacques Audiberti

Mise en scène de Stéphanie Tesson

Scénographie de Nicolas Sire

Lumières de Jacques Puisais

Assistant à la mise en scène : Antony Cochin


Avec

Julie Delarme : Alarica

Jean-Paul Farré : Le Maréchal de la noblesse de Courtelande

Josiane Lévêque : Madame Toulouse, gouvernante d’Alarica

Didier Sauvegrain : Le Cardinal de la Rosette

Emmanuel Suarez : Parfait, roi d’Occident

Mathias Maréchal : Monsieur de F...

Antony Cochin : Le Lieutenant

et Marcel Maréchal : Célestincic, roi de Courtelande


Au cœur d’une Allemagne de conte de fée, Audiberti compose une « sérénade philosophique » autour du combat ancestral entre l’innocence et le mal, que servent avec un charme intemporel son humour, sa grâce et sa fantaisie à travers huit personnages à la naïveté retorse. Comment la jeune princesse Alarica de Courtelande, promise au roi d’Occident, résistera-t-elle aux assauts du monde qui, la veille de son mariage, lui apparaît dans toute sa vérité hypocrite ?


« Pour jouer cette partition à la poésie sensuelle et brute, il faut des acrobates du texte, des musiciens de l’âme, des archers de la scène, qui sachent décocher les répliques comme des flèches, dont chacune doit atteindre le cœur et l’esprit du spectateur. L’imagination caracole, mobilisant les énergies. La langue d’Audiberti exige une articulation précise de la pensée, une diction particulière, ainsi qu’un sens endiablé du rythme. Les idées s’enchaînent vite, s’entrecroisent, se chevauchent, et pour les exprimer, il utilise un vocabulaire qui n’appartient qu’à lui. A ses interprètes de se mettre au diapason !

Il s’agit presque de musique, et si Mozart est cité à la fin de la pièce comme la consolation offerte au peuple de Courtelande en compensation du camouflet historique qu’il a reçu, ce n’est pas un hasard ! La liberté, le dynamisme, la gaieté du musicien ne sont pas étrangères à l’inspiration du poète.

Le mal court est conçu comme un menuet aussi corrosif que sucré, une fantaisie sauvage, « une bête cruelle et velue dans les plis de Fragonard », selon l’expression de son auteur. Que le spectacle soit à l’image de ces paradoxes, un joyeux hymne au « mal qui ne peut faire que du bien », lorsqu’il est adopté par la pureté elle-même comme simple credo de vie !

Cette nouvelle proposition de mise en scène, dans le cadre même des origines de sa création, est l’occasion de faire revivre un texte trop rarement monté, sa dernière exploitation parisienne ayant eu lieu il y a douze ans à la Comédie-Française, dans le Théâtre du Vieux-Colombier. »

Stéphanie Tesson, metteur en scène


Créé au Théâtre de Poche-Montparnasse en Juin 1947, Le mal court, mis en scène par Georges Vitaly, a révélé Suzanne Flon dans le rôle d’Alarica. Cette reprise est un hommage à Audiberti et au Théâtre de Poche-Montparnasse.



Un Création du Théâtre de Poche-Montparnasse, à partir du 15 janvier, du mardi au samedi à 21h00, dimanche 15h00

puis en tournée sur la saison 2013-2014














© Brigitte Enguerand